Parce que tout ces statuts professionnels peuvent paraître complexes, les 20 conseillers de cmonassurance sont là pour répondre à toutes vos questions et vous aider dans le choix de votre mutuelle, du lundi au vendredi de 9h à 19h.
Les régimes obligatoires
Vous l’aurez compris, une fois votre statut professionnel identifié, vous pouvez retrouver votre régime obligatoire de rattachement ainsi que votre régime fiscal. Faisons un point sur chaque régime : arrêt de travail, invalidité et même décès, quelles sont les éléments à savoir ?
Le régime général
Sont affiliés au régime général de la sécurité sociale, les salariés, les individus étant assimilés comme tels ainsi que 90 % des travailleurs à leur compte. Cependant, les retraités du secteur privé et les fonctionnaires font également partie de ce régime. 92 % de la population française est ainsi rattachée à la caisse primaire d’assurance maladie.
Même si les salariés ont dans la majorité des cas une protection sociale plus intéressante que les individus appartenant aux autres régimes, les taux de remboursements et les indemnités versées sont loins de couvrir la totalité des dépenses d’un ménage en cas de problème.
Souscrire une complémentaire santé est le meilleur moyen pour continuer sa vie dans les mêmes conditions qu’auparavant, en cas d’arrêt maladie, d’invalidité ou de décès.
Prenez contact avec un des conseillers de cmonassurance afin de trouver une complémentaire santé adaptée à vos attentes.
La Sécurité sociale des indépendants (SSI)
Conçu pour les travailleurs non salariés tels que les artisans, les professions libérales, les commerçants, les industriels ou encore les exploitants agricoles, ce régime a été crée en 2018 pour faciliter et fluidifier les démarches des indépendants tout en prenant en compte leur spécificité de gestion. La SSI est l’interlocuteur social unique pour la protection des artisans, industriels et commerçants alors que les professions libérales conservent plusieurs interlocuteurs, dont la caisse de régime obligatoire des professions libérales et la CNAVPL (caisse nationale de l’assurance vieillesse), la CNBF (pour les avocats), ou la CIPAV (caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillisse) qui gèrent la vieillisse, l’invalidité et les décès.
Si vous êtes rattaché à ce régime, il est important de souscrire une complémentaire santé afin de pouvoir maintenir votre niveau de vie actuel en cas de coup dur. A titre d’exemples :
- Si vous êtes artisan ou commerçant, vous serez indemnisé faiblement en cas d’arrêt de travail et avec une franchise plutôt longue. Il faudra donc que vous attendiez 8 jours pour percevoir une indemnisation en cas de maladie ou d’accident et 4 jours en cas d’hospitalisation.
- Si vous exercez une profession libérale, vous recevez pour la plupart d’entre vous, une indemnité en cas d’arrêt de travail après 90 jours seulement. Pire encore, pour certaines professions telles que les pharmaciens, les vétérinaires ou les notaires, aucune prestation n’est prévue.
Vous êtes travailleurs non salariés ? Pensez à vous assurer !
La mutualité sociale agricole (MSA)
La mutualité sociale agricole ainsi que des organismes assureurs privés, autorisés par le ministère de l’agriculture, assurent la protection sociale des exploitants agricoles. Pour ce qui est des prestations versées en cas d’incapacité, d’invalidité ou de décès, l’AMEXA (assurance maladie des exploitants agricoles) et l’ATEXA (assurance accident des exploitants agricoles) cohabitent. Comme pour les travailleurs non salariés, les prestations prévues par votre régime sont faibles. Par exemple, si vous êtes agriculteur, aucune prestation n’est prévue pour votre famille en cas de décès. Il est donc indispensable de se renseigner et de souscrire une complémentaire adaptée à vos besoins.