Remboursement de la contraception : pilules, implants, préservatifs, stérilets … Comment ça marche ?

Notre offre de mutuelle qui rembourse la contraception

Chez Cmonassurance, un de nos partenaires propose un forfait, par an et par bénéficiaire, pour la pharmacie qui peut prendre en charge les frais liés à la contraception.

Les contraceptifs et la Sécurité sociale

Certains contraceptifs sont pris en charge par le régime obligatoire et d’autres non. Aucun moyen de contraception n’est pris en charge à 100 %, vous aurez forcément un reste à votre charge si vous ne bénéficiez pas d’une mutuelle qui prend en charge la pharmacie. Sachez cependant que tous les moyens de contraception ne vous correspondent pas. Consulter votre gynécologue, votre médecin traitant ou une sage-femme et suivre ses conseils est primordial pour avoir la contraception la plus adaptée à vos besoins.

Au total, dix-sept pilules, les implants contraceptifs, les diaphragmes et les dispositifs intra-utérins (comme le stérilet) sont remboursés par la Sécurité sociale. Pour être pris en charge, ces contraceptifs doivent absolument être prescrit par un gynécologue, médecin traitant ou sage-femme. Délivrés en pharmacie, ils sont pris en charge à hauteur de 65 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS). S’ils sont prescrits, les moyens de contraception sont gratuits pour les mineurs de plus de quinze ans et délivrés de manière anonyme. Dans certaines offres d’assurance santé, comme la garantie Luminéis de notre partenaire Miltis, vous pouvez bénéficier d’un forfait complémentaire pour la pharmacie qui pourra intervenir dans ce cas.

Remboursement de la contraception : les pilules

La pilule est le premier dispositif de contraception utilisé en France : 78.6 % des femmes de 15 à 29 ans l’utilisent. (Étude Ined 2017)

Depuis 2013, les pilules de 3^ème et 4^ème génération ne sont plus du tout remboursées. Au 1erjanvier 2019, dix-sept pilules étaient encore prises en charge à 65 % par le régime obligatoire :

• Optilova
• Adepal
• Daily Gé
• Evanecia

  

• Leeloo
• Lovavulo
• Ludeal
• Minidril
• Pacilia
• Trinordiol
• Antigone
• Clareal
• Desopop
• Lactinette
• Microval
• Optidril
• Optimizette

Toutes les autres pilules ne sont pas remboursées. Leur prix est fixé librement et il varie de 2 € à 14 € mensuel.

La contraception d’urgence comme la pilule du lendemain est disponible sans prescription. Elle est gratuite pour les mineures de plus de quinze ans et est remboursée à 65 % de la BRSS par la Sécurité sociale. Ce type de contraceptif se prend jusqu’à trois à cinq jours après un rapport considéré comme à risque.

Sachez également que votre ordonnance est valable même si elle est périmée ! Votre pharmacien vous fournira votre contraceptif pour une durée maximum de six mois si la date de fin de votre ordonnance est passée depuis moins d’un an.

Remboursement de la contraception : les préservatifs

Depuis fin 2018, deux préservatifs masculins sont remboursés par le régime obligatoire : « Eden », de la marque Majorelle et, depuis mars 2019, « Sortez couverts » de la marque Polidis. Ils sont remboursés sur prescription médicale à hauteur de 60 % des frais avancés.

Aucune autre marque n’est prise en charge.

L’achat de préservatifs féminins restera intégralement à votre charge. Le prix est d’environ 9 € pour une boite de trois contraceptifs.

Remboursement de la contraception : les stérilets ou DIU

Les stérilets sont deux dispositifs intra-utérins. Il en existe deux types : le stérilet en cuivre et le stérilet hormonal. Les deux nécessitent d’être posés et retirés par un gynécologue. Il est intéressant de noter que leur durée de vie est assez longue : environ 5 ans.

Le coût de ces deux dispositifs est assez différent, mais plutôt économique sur le long terme pour les deux cas. Le stérilet en cuivre coûte entre 30 € et 60 € contre 130 € environ pour le stérilet hormonal. La Sécurité sociale les rembourse à hauteur de 65 %. Et pour le reste à charge ? Si vous bénéficiez d’un renfort en pharmacie, votre mutuelle santé vous remboursera la différence.

Même principe que pour la pilule, chez les mineures de plus de quinze ans, la prescription et la pose de ce contraceptif sont soumises au secret médical et remboursées à 100 % par le régime obligatoire.

Remboursement de la contraception : les anneaux vaginaux, patchs, implants contraceptifs et spermicides

Le patch contraceptif est un dispositif qui se colle sur la peau et est à renouveler toutes les semaines. Il s’agit d’un moyen de contraception qui n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale. Son coût est d’environ 15 € par mois.

L’anneau vaginal se porte sans discontinuité pendant trois semaines. Comme la pilule, il délivre des doses d’hormones régulières. Il n’est pas non plus remboursé par le régime obligatoire. Comptez environ 16 € par mois pour ce type de contraceptif.

L’implant contraceptif est un dispositif qui s’insère sous la peau et se garde environ 3 ans. Cette contraception est remboursée à 65 % par la Sécurité sociale. Son coût est d’environ 110 €.

Les spermicides, qui ont pour objectif de détruire les spermatozoïdes, sont des dispositifs contraceptifs non pris en charge par la Sécu. Vous devrez débourser entre 7 € et 20 € pour un tube.