Parfois, l’individu éprouve des difficultés à faire face à certains situations, que ce soit au niveau professionnel ou encore s’agissant de sa santé. La protection sociale a pour mission d’aider l’individu ou sa famille, en cas de perte d’emploi, de vieillesse, de maladies, maternité, de perte de validité, etc.
La Sécurité sociale est un pilier de la protection sociale, car elle protège contre la maladie, la vieillesse, la maternité, etc. Seulement, l’Etat prévoit d’autres types de protection sociale comme par exemple les bourses scolaires, les logements sociaux, etc. Les risques couverts sont nombreux, ils concernent notamment la santé:
- Les risques de maladie (Sécurité sociale, CMU, etc.),
- Les maladies professionnelles à condition qu’elles soient reconnues,
- L’invalidité empêchant l’individu d’exercer ou non son métier,
- Les accidents du travail à condition qu’ils soient reconnus en tant que tels,
- La vieillesse et donc les pensions, les retraites,
- Le logement (via la CAF),
- L’emploi (indemnisation, chômage, etc.).
Tout comme pour la Sécurité Sociale, il existe plusieurs types de protection sociale. Ainsi, il en existe trois pour la France, qui sont :
- Le régime général (Sécurité Sociale),
- Le régime agricole (voir Mutuelle sociale agricole)
- Le régime social des indépendants.
Si l’individu exerce une activité professionnelle à l’étranger, il est possible d’être détacher avec un contrat de droit local. Ainsi, le salarié bénéficie des avantages de la protection sociale française. Par contre, si le salarié bénéficie d’un contrat local, il bénéficie de la sécurité social du pays où il réside.
D’après les derniers chiffres (novembre 2012), la France serait en tête des dépenses en Europe en terme de protection sociale. En effet, l’UE (Union Européenne) aurait consacré 29 % (environ) de son PIB à la protection sociale en 2010, la France 33,8 %, contre 33,3 % pour le Danemark. (Chiffres: office statistique du bloc général, via 20minutes.fr)
Globalement, toutes les prestations augmentent (retraites, soins de santé, famille) d’environ 10 % contre un tiers pour le chômage.