N°1 – Comment répondre aux attentes du banquier ?
Grâce à l’évolution de la législation, vous avez la possibilité de choisir une autre assurance que celle de votre banque. Cela peut se faire dès le départ, avant même de signer votre crédit, ou bien en cours d’emprunt, pendant les douze premiers mois ou à chaque date anniversaire de votre assurance. Cependant, la délégation d’assurance est soumise à l’accord de votre banque. Cette dernière peut refuser votre contrat si les garanties de votre offre ne sont pas équivalentes aux siennes.
La fiche standardisée d’information
Depuis 2015, ce document est obligatoire. La banque doit vous le fournir lorsque vous souhaitez mettre en place un crédit immobilier. La fiche standardisée d’information (FSI) a pour objectif de détailler les garanties et les conditions de l’établissement bancaire pour l’assurance de prêt. C’est grâce à ce document que vous pourrez comparer les différentes offres sur le marché. Pour mettre toutes les chances de votre côté et obtenir l’accord précieux de votre banque, il faudra donc bien vérifier les critères d’équivalence fixés.
Refus de la banque : nos conseils
Si la banque refuse votre demande, elle devra motiver les raisons de son refus. Cela vous permettra de connaître les critères qui n’ont pas été respectés lors de votre requête de délégation. Le plus simple pour la suite est de faire appel à un courtier qui pourra s’assurer que le nouveau contrat présente bien des garanties équivalentes.
N°2 – À quoi servent les garanties ?
Votre assurance de prêt contient plusieurs garanties. Certaines sont obligatoires, d’autres non. Alors, comment choisir celles qui sont vraiment nécessaires ? Nous vous proposons un tour d’horizon de toutes les garanties principales que vous pouvez retrouver dans votre contrat.
Les garanties Décès et PTIA
Les garanties Décès et PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) sont obligatoires. Elles permettent le remboursement total du capital restant dû en cas d’accident ou de maladie entraînant la mort ou un handicap extrême.
Les garanties ITT et IPT
En cas d’ITT (Incapacité Temporaire Totale) ou IPT (Invalidité Permanente Totale), l’assureur prendra en charge les échéances si l’assuré est en incapacité d’exercer son activité professionnelle. L’invalidité doit avoir un taux supérieur à 66%.
La garantie IPP
Avec la garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle), l’assurance rembourse partiellement les échéances du prêt, à hauteur de l’invalidité.
La garantie Perte d’Emploi
Cette garantie ne peut être souscrite que par les salariés en CDI depuis au moins 1 an. En cas de chômage indépendant de votre volonté, les mensualités de votre prêt pourront être prises en charge. Pour cette garantie, il y a généralement un délai de carence et un délai de franchise. Sachez que cette option est généralement très coûteuse alors prenez bien le temps d’évaluer le pour et le contre. Elle est rarement exigée par la banque.
N°3 – Que faire en cas de problème de santé ?
Souscrire une assurance de prêt est assez simple mais en cas de problème de santé, même minime, les choses peuvent se corser. Alors, si votre questionnaire met en avant des soucis médicaux, que faire ?
La convention AERAS
La convention AERAS, signée en 2006, a pour objectif de faciliter l’accès à l’assurance de prêt aux personnes qui présentent un risque aggravé de santé. Dans cette convention, trois niveaux ont été définis pour l’examen de votre demande :
- Niveau 1 : votre questionnaire de santé ne montre pas de problème particulier et vous recevez donc une proposition d’assurance dans les meilleurs délais.
- Niveau 2 : vous avez répondu “Oui” à l’une des questions et votre dossier fait donc l’objet d’un examen plus poussé.
- Niveau 3 : l’analyse de niveau 2 révèle des problèmes plus sérieux et votre dossier est transmis à un pôle spécifique.
Depuis 2015, la convention AERAS intègre également un droit à l’oubli pour les personnes ayant été atteintes d’un cancer. Elles pourront en effet ne pas déclarer leur maladie dans les cas suivants :
- Le cancer a été diagnostiqué avant 21 ans et le protocole thérapeutique est terminé depuis plus de 5 ans, sans rechute. Le futur contrat devra prendre fin avant les 71 ans de l’assuré.
- Le cancer a été diagnostiqué après l’âge de 21 ans. La maladie est guérie depuis plus de 10 ans, sans rechute. Mêmes conditions pour l’âge du demandeur en fin de contrat.
Attention aux fausses déclarations
Vous vous dites qu’un petit mensonge dans votre questionnaire de santé, ce n’est pas la mer à boire ? Et pourtant, une omission ou une fausse déclaration peut vous coûter très cher ! Soyez irréprochable dans vos réponses car vous risqueriez sinon de ne pas être indemnisé en cas de sinistre. Par exemple, si vous déclarez que vous êtes non-fumeur et que vous rencontrez un problème de santé, l’assurance pourrait refuser l’indemnisation.
N°4 – Sport à risques ou métier à risques : comment ça marche ?
Le taux de votre assurance de prêt va aussi dépendre de vos habitudes. Si vous prenez des risques dans votre quotidien, avec votre métier ou vos loisirs, vos cotisations peuvent considérablement augmenter. Dans certaines situations, vous pouvez aussi avoir des exclusions de garanties. Ces situations sont fréquentes pour les personnes qui pratiquent des sports extrêmes (parapente, rafting, alpinisme…) ou une activité professionnelle considérée comme risquée (policier, pompier, chauffeur routier, ouvrier…). Dès que votre profil sort un peu des clous, le coût de l’assurance de prêt peut s’envoler !
L’impact des activités à risques sur votre assurance
Si votre assureur estime que vous vous mettez en danger en pratiquant un sport ou à cause de votre profession, cela peut avoir différentes conséquences sur votre contrat. Il peut par exemple refuser de vous indemniser en cas de sinistre survenu pendant votre activité à risques. Parfois, l’organisme accepte de vous assurer mais propose une surprime : vous paierez plus cher votre assurance. Pour les situations extrêmes, l’assureur peut refuser de vous couvrir.
Que faire pour obtenir le meilleur taux si vous pratiquez un sport dangereux ?
Si vous avez un profil risqué, le plus judicieux est de faire appel à un courtier pour vous accompagner dans vos démarches.
En faisant jouer la concurrence, il sera à même de trouver la meilleure offre d’assurance pour vous, sans que vous n’ayez à faire de concessions.
Vous pourrez poursuivre vos activités quotidiennes tout en gardant l’esprit serein.
N°5 – Comment comparer les offres ?
Pour votre crédit immobilier, vous avez recherché le meilleur taux. Alors pour l’assurance de prêt, faites la même chose ! Et pour être sûr de signer l’offre la plus avantageuse, une seule solution : mettre en concurrence les différents organismes du marché. Une étape qui prend du temps et qui demande d’avoir de bonnes connaissances en assurance de prêt… D’un contrat à un autre, il peut y avoir plusieurs milliers d’euros d’écart, alors pas question de tirer à pile ou face pour choisir votre assurance.