Favoriser le maintien à domicile grâce à l’assurance dépendance
Une assurance dépendance permet de faire face aux dépenses liées à la perte d’autonomie pour vous ou pour vos proches. Il s’agit d’une solution économique à un problème qui peut, malheureusement, coûter très cher.
La dépendance définit l’incapacité à réaliser les gestes de la vie quotidienne sans aide extérieure : manger, passer d’une position assise à debout, se déplacer, se laver, s’habiller, aller aux toilettes… Elle peut être physique et/ou psychique et se définit selon plusieurs niveaux de gravité. En France, plus d’un million de personnes sont concernées. Elle est difficile à accepter pour la personne touchée, consciente de ses nouvelles limitations et souvent honteuse, et pour son entourage. La perte d’autonomie demande des adaptations au quotidien, à tous les niveaux. Renoncer à son domicile en plus de renoncer à son autonomie ? Une douleur supplémentaire. Une assurance permet d’apporter de la sérénité et d’envisager un maintien à domicile confortable et sécurisé, souvent salvateur.
Bien choisir l’assurance dépendance : votre courtier facilite vos démarches
La formule perte d’autonomie proposée par Cmonassurance est détentrice du label de qualité GAD (Garantie assurance dépendance). Ce label agréé par la Fédération française de l’assurance a pour objectif de rendre les garanties plus lisibles, plus protectrices et accessibles au plus grand nombre.
Les assurances labellisées GAD respectent 9 critères :
- elles doivent utiliser un vocabulaire commun et précis,
- elles se basent sur une définition commune de la dépendance lourde,
- elles proposent une garantie viagère,
- elles garantissent un niveau minimal de la rente servie en cas de dépendance lourde (500€ par mois au moins),
- elles prévoient des modalités de revalorisation des garanties, prestations et cotisations définies dans le contrat,
- elles n’imposent aucune sélection médicale avant 50 ans (sauf invalidité ou affection de longue durée préexistante),
- elles contiennent des actions de prévention ou des prestations d’accompagnement,
- elles diffusent une information annuelle sur les tarifs,
- elles prévoient des conditions de maintien des droits en cas de non-paiement des cotisations.
Chez cmonassurance, nous sommes courtiers et tenons à faciliter vos démarches. Un conseiller vous est attitré tout au long de la phase d’étude, de choix et de souscription à l’assurance dépendance. Un suivi après-vente est réalisé : nous sommes votre interlocuteur privilégié et le restons.
Votre conseiller, expert de la garantie dépendance, vous offre des recommandations personnalisées car chaque situation est différente. La qualité du produit que nous distribuons nous permet d’adapter votre contrat dépendance au plus juste. Cette étude personnalisée et gratuite débouche sur la mise à disposition immédiate d’un tarif. Nous vous donnons toutes les informations indispensables pour souscrire votre assurance dépendance en toute sérénité et répondons à vos interrogations à chaque étape.
Comprendre et choisir son assurance perte d’autonomie
Qui est concerné par l’assurance dépendance ?
Avec l’âge, les actes ordinaires de la vie quotidienne peuvent devenir de plus en plus difficiles à accomplir seul. Se laver, s’habiller, se nourrir, se déplacer, assurer ses obligations administratives : tout ce qui semblait simple avant demande désormais une aide extérieure. La perte d’autonomie concerne 80 % des personnes âgées de plus de 95 ans, mais les seniors ne sont pas les seuls concernés. Une maladie ou un accident peut survenir à tout âge et provoquer une dépendance définitive, partielle, totale ou lourde.
Pour définir le degré de dépendance, plusieurs grilles de référence existent :
- la grille AVQ (Actes de la vie quotidienne), très utilisée. Elle permet de définir le niveau de perte d’autonomie selon 6 actes élémentaires de la vie quotidienne :
- le transfert (passer d’un lit à une chaise ou l’inverse),
- le déplacement (se déplacer à l’intérieur de son logement, sur des trajets sans difficulté, plats ou aménagés),
- la toilette,
- l’habillage
- et l’alimentation (se servir et manger des plats déjà préparés) et enfin la continence.
Le niveau d’atteinte est défini en fonction du nombre d’actes qui ne peuvent plus être réalisés seul. Le niveau 1 correspond à deux actes sur six qui ne peuvent plus être accomplis sans aide, le niveau 2, trois actes, le niveau 3, quatre actes et enfin le niveau 4, cinq ou six actes.
- La grille AGGIR. Les conseils départementaux l’utilisent dans le cadre de l’APA, l’Allocation personnalisée d’autonomie, qu’ils distribuent. Cette grille est divisée en six niveaux. Le niveau de dépendance le plus élevé concerne « les personnes âgées confinées au lit ou au fauteuil, dont les fonctions mentales sont gravement altérées ou qui nécessitent une présence indispensable et continue d’intervenants». Le niveau de dépendance le moins élevé concerne les « personnes âgées n’ayant pas perdu leur autonomie pour les actes essentiels de la vie courante ». Différentes nuances séparent ces deux niveaux.
Vous pouvez souscrire un contrat d’assurance perte d’autonomie pour vous ou l’un de vos proches. Un contrat peut être souscrit à titre individuel ou collectif (c’est par exemple le cas d’une entreprise qui le signe pour ses salariés).
Pourquoi se préoccuper de la perte d’autonomie ?
Souscrire une assurance dépendance répond à plusieurs objectifs : préserver l’autonomie financière, assurer le maintien du niveau de vie et favoriser le maintien à domicile.
La perte d’autonomie coûte cher, voire très cher. Le coût mensuel, pour maintenir une personne dépendante à domicile, atteint plus de 1800 € en moyenne. Cette somme n’est pas étonnante. Faire appel à une assistance et à un accompagnement personnalisé, à des auxiliaires de vie, à un aidant ou à un aidant familial, acheter l’équipement nécessaire au maintien à domicile et réaliser l’adaptation du logement : tout ceci demande des ressources. Une garantie dépendance donne accès à une rente mensuelle nette d’impôts et parfois à un capital de départ (pour assumer les premières dépenses), ainsi qu’à des services complémentaires d’assistance, de prévention, de conseils destinés à la personne dépendante et à son entourage. Si un contrat a pour objectif premier de soutenir la personne en perte d’autonomie, il est également utile pour soulager les proches.
L’assurance dépendance : en quoi est-ce important ?
Les conséquences d’une perte d’autonomie sont lourdes pour la personne touchée comme pour son entourage. Si aucune couverture n’est prévue, les soucis peuvent arriver en cascade : les dettes s’accumulent, le maintien à domicile devient impossible et la personne dépendante, déjà fragile, ne peut plus prendre soin d’elle. Le risque d’une dégradation supplémentaire de son état de santé physique et mentale est bien réel. Les proches ne peuvent que très rarement assumer la situation sans aide extérieure et sans ressources supplémentaires. Lorsqu’une personne active se retrouve sans possibilité de travailler, les soucis financiers à long terme deviennent une préoccupation majeure.
Une assurance maintien au domicile évite une double punition et permet de traverser les épreuves plus facilement. Les dispositifs aujourd’hui en place permettent d’offrir une vie digne aux personnes en situation de dépendance. Il est fondamental de leur donner accès à ces dispositifs, dès le moment où elles en ont besoin.
Les enjeux du maintien à domicile vont bien au-delà du confort. L’enjeu de la sécurité est primordial. Les conséquences d’une blessure sur une personne affaiblie sont démultipliées ! Le maintien est possible uniquement si le logement peut être rendu sûr : lit médicalisé, douche accessible, monte-escalier, dispositifs d’alertes… Les objets connectés facilitent aujourd’hui les contacts et la surveillance, mais représentent des coûts supplémentaires qu’il faut pouvoir assumer.
A quel moment se préoccuper de l’assurance dépendance ?
Comme pour tout contrat d’assurance, l’anticipation est la clé. Pour les dépendances liées à l’âge, les démarches peuvent être engagées dès l’âge de 50 ans. Les souscriptions peuvent s’envisager sans problème jusqu’à 70 ans environ. Plus l’âge avance, plus il est difficile de s’assurer dans des conditions idéales. Le risque augmente, les tarifs aussi.
Le délai de carence est un autre facteur à considérer. Ce délai désigne la période qui débute à la signature du contrat et pendant laquelle la garantie n’est pas encore activée. Lorsqu’un état de dépendance survient après un accident, le délai de carence est nul pour quelqu’un qui avait déjà souscrit un contrat. Pour les dépendances liées à l’âge, le délai de carence est défini dans le contrat. Il peut atteindre 1, 2 voire 3 ans.
Si vous avez souscrit un contrat dépendance et devenez effectivement dépendant, vos cotisations sont stoppées et vous bénéficiez de vos prestations. Si vous n’utilisez pas votre contrat avant votre décès, les primes versées ne sont pas récupérées par vos héritiers mais participent au système de mutualisation du risque. La transmission d’un capital à vos héritiers relève plutôt de l’assurance-vie.
Assurance dépendance : quels montants doit-elle couvrir ?
Selon le degré de dépendance à couvrir, les contrats prévoient plusieurs niveaux de rente mensuelle. Cette rente peut aller de 500 € à 2 700 € en général. Les prestations peuvent être revalorisées et s’adapter à l’évolution du coût de la vie. Le coût de la cotisation dépend de l’âge à la souscription : plus l’assuré commence à cotiser jeune, plus ses cotisations sont allégées ! N’hésitez pas à contacter un conseiller cmonassurance pour obtenir une estimation tarifaire immédiate, en fonction de votre profil et de vos exigences.