Genève, 2e métropole de Rhône-Alpes !

Les chiffres du recensement 2011 sont légalement entrés en vigueur au 1^er janvier 2014, après publication du décret n° 013-1289 le 27 décembre authentifiant les chiffres.

Genève, un aimant pour la population

Nous avons scruté à la loupe statistique les résultats concernant l’agglomération lyonnaise et, plus largement, la région Rhône-Alpes. Se confirme la tendance observée lors du précédent recensement, à savoir la montée en puissance de l’attractivité de la ville suisse de Genève. Le dynamisme de la population régionale n’est plus tiré par Lyon et Grenoble mais par Lyon et la 2^e la plus peuplée de Suisse (loin derrière Zurich). N’y voyez pas là une quelconque velléité de rattacher le lac Léman et les communes le bordant au territoire français ! Genève irradie son essor économique de l’autre côté des postes frontières, ce qui profite aux départements frontaliers. La Haute-Savoie, par exemple, a gagné quelque 50 000 habitants entre 2006 et 2011, soit une croissance de la population s’établissant en moyenne à 1.4 % par an sur la période.

La zone urbaine qui s’étend de Genève à Annemasse a vu sa population croître de 6 700 habitants chaque année, toujours entre 2006 et 2011.

Un bassin de population où s’installent les travailleurs frontaliers

Parmi ces nouveaux habitants,  un grand nombre de travailleurs frontaliers qui résident en France et franchissent la frontière chaque jour pour aller travailler en Suisse. Ceux là-même qui se battent pour le prolongement des accords bilatéraux entre la France et la Suisse concernant le droit d’option pour leur assurance santé frontalière. Ces données démographiques n’ont cependant pas infléchi la décision de la ministre de la Santé, qui a confirmé hier la volonté gouvernemental de supprimer le droit d’option.

Sources : Lyon Entreprises / Insee