C’est un des objectifs de la feuille de route sociale pour l’année à venir. Diffusée hier, elle réaffirme le rôle du lieu de travail dans la promotion et la préservation de la santé ! Quelles actions seront mises en place ?

Notre lieu de travail sera t-il bientôt un acteur  important de notre santé ?
Notre lieu de travail sera t-il bientôt un acteur important de notre santé ?

 

La nouvelle feuille de route a été élaborée dans le cadre de la Grande Conférence sociale des 7 et 8 juillet. Pour l’année à venir, elle regroupe les priorités suivantes : la croissance, l’emploi, le dialogue social et l’amélioration de l’articulation entre politique de santé et santé au travail.

 

Travailler, c’est bon pour la santé !

Ce n’est pas nouveau : le gouvernement entend renouveler en profondeur notre système de santé. Réduire les inégalités, développer la prévention et promouvoir la santé font partie de ses objectifs. Et, dans ce cadre, « la longue expérience collective des acteurs du travail en matière de prévention des risques professionnels est une force sur laquelle s’appuyer ».

Mais comment faire des entreprises de vraies actrices de la santé des travailleurs ?

Pour faire du lieu de travail, un espace de promotion et de préservation de la santé, les orientations suivantes sont évoquées :

  • Prendre en charge également les pathologies d’origines non professionnelles ;
  • Mettre en place une meilleure articulation entre les acteurs du monde du travail et ceux de la santé publique.

 

Quelles actions concrètes ?

Outre ces grands axes, la feuille de route énonce également plusieurs actions :

  • La loi santé devrait mettre en place de nouvelles dispositions : l’une concernant la prise en compte de des actions de prévention par les entreprises, et une autre concernant le rôle de la médecine du travail dans les parcours de soins ;
  • Le futur Institut national pour la prévention, la veille et l’intervention en santé publique devrait également soutenir les actions de promotion de la santé au travail ;
  • Enfin, le troisième plan santé au travail étudiera comment renforcer l’impact de l’ANI sur la qualité de vie au bureau. Et de nouvelles actions de promotion de la santé seront de plus mises en place.

Lors de l’annonce de ce futur plan santé au travail en juin dernier François Rabsamen a rappelé qu’améliorer les conditions de travail devenait « un sujet encore plus décisif » avec l’allongement de la vie active. Et sachant qu’un français travaille en moyenne 1 479 heures par an (OCDE), on comprend l’impact que pourrait avoir le lieu de travail sur sa santé !

Sources : Feuille de route sociale 2014

 

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